La Chûnibyô, ou désordre illusoire.

Yohohohooo !

Cet article arrive un peu de retard, veillez m’en excuser.

Alors avec cet article j’ouvre une nouvelle catégorie dans ce blog « débats ». Le principe est simple, exposer un ou différents point(s) de vu(s) sur un thème. Bien évidemment, tout l’intérêt de ce genre d’article repose sur les commentaires que vous ferez en réactions à mes dires.

Aujourd’hui nous allons donc aborder, comme le suggère le titre, la « Chûnibyô ». Je tiens à préciser que cela fait directement écho à l’anime Chûnibyô Demo Koi ga Shitai vu il y a peu de temps, étant donné que c’est ce dernier qui m’a donner envie d’écrire ce qui va suivre, il est donc possible que du spoil apparaisse.

 

Avant tout, petite explication. La Chûnibyô, plus littéralement « désordre illusoire » en français, est une « maladie », ou disons plutôt « syndrome », cela fait moins péjoratif à mon goût. C’est un syndrome donc, qui consiste à se créer une vie & un monde fictif. Par exemple, se prendre pour un magicien qui fait des éclairs avec son bâton magique, dont le but est de sauver votre ville d’attaque de démons qui peuvent se cacher en chacun de ses habitants. Vous voyez le genre ?

Bon, après vous avez vu que j’ai mit entre guillemets « maladie », car en effet, à mon humble avis, il n’y a rien de plus normal que de « souffrir » de cela. En effet, qui ne c’est pas déjà pris pour Sacha, en essayant de capturer le chat du voisin avec une balle en guise de pokéball ? Personne ! On l’a tous déjà fait, et c’est normal.

Bon, après, il est vrai que l’on parle généralement de cela comme une « maladie » lorsqu’une personne continu ce « jeu » après 10/12 ans (en gros l’entrer au collège). Mais pourquoi donc ? Qui y’a-t-il donc de si dérangeant à continuer à faire évoluer son imagination ? Pourquoi notre monde est-il si constipé ? Et puis sérieusement, entre nous, même après vos quinze ans, même après vos vingt ans, même après vos trente ans, qui osera me dire qu’il n’a, malgré cet âge, jamais penser ou réfléchie à « si j’étais un magicien là pour sauver le monde d’une attaque de zombie » ou « si j’étais un elfe devant sauver sa forêt » ? Ne me dite pas que je suis le seul à me faire des filmes de ce genre dans ma tête, j’en viendrais à me poser des grosses questions quant à mon intégrité mental.

Certes, bien entendu généralement à vingt passer on se retient de crier en pleine rue « kaméééééééhaaaaamééééhaaaaaa » lorsque l’on voit un cerbère à trois têtes chien. Effectivement, nous passerions pour des cons aux yeux des autres, pourtant, ces « autres » justement, eux aussi pensent à cela. Eux aussi à moment ils ont eu envie, ou du moins imaginer que le chien, dans le jardin d’en face était un monstre voulant attaquer leur famille et que grâce à leur pistolet dernier crie digne des MIB, et en temps que super espion des services secrets, ils vont devoir l’affronter.

Ce ne sont là que des hypothèse, je ne suis pas dans votre tête, mais avouer que cela vous traverse l’esprit de temps à autre. L’anime, Chûnibyô Demo Koi ga Shitai d’ailleurs, fini sur cette superbe phrase qui doit être à peu près cela : « Nous souffrons tous de Chûnibyô », bien sûr ! La sœur de Rikka essaye juste de la faire rentrer dans le moule de notre société. Mais peut-être serait-il mieux de tous nous laisser aller à notre imaginaire ?

A mon sens, cela n’est ni plus ni moins, que d’avoir ce que l’on appel, notre âme d’enfant.

Et vous, un avis à propos de la Chûnibyô ?

Esenjin Asakha Écrit par :

Rédacteur du site. Fondateur de l'association « Camelia Studio ». Passionné d'arts et de culture. Se pose trop de questions. Membre de la mafia nantaise. Fortement fan de Monogatari Series, Shinsekai Yori & Yorimoi.

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