Selamat pagi !
Ouais j’essaie un peu d’humour pour détendre l’atmosphère. Mon bilan annuel est encore en retard, mais, nettement moins que l’an passé, j’espère que vous noterez surtout qu’il y a du progrès. Cette année, vous verrez qu’il y a bien plus de catégories que pour les deux précédents. La raison est simple, j’ai tout simplement voulu mettre un maximum de choses. Je veux cet article un peu comme une vitrine de ce qui s’est fait de bien durant l’année écoulé, quitte à créer des prix à la con pour cela.
Animé
En cliquant ici, vous pouvez voir la liste des animés que j’ai visionné et qui ont eu leur dernier épisode diffusé en 2017. Ce sont les deux conditions pour être éligible aux prix ci-dessous.
Écriture « Owarimonogatari (Ge) »
« Han le forceur, il met encore du Monogatari ! » Ouais ! Et alors ?! Franchement, cet arc était jouissif de bout-en-bout. L’anime aurai vraiment pu se terminer là dessus, cela aurait fait une bien belle conclusion. La majeure partie des soucis sont résolus, les personnages ont bien évolués et mûris, en bref, j’étais en extase devant chaque épisode ! Je n’ai pas mis Owarimonogatari (Ge) dans « meilleure écriture » pour rien, les dialogues, le choix des mots, comme dans le reste de la série me direz-vous, n’est pas anodin, chaque détail a son sens et trouvera son sens ici. J’ai vraiment envie de me faire un petit marathon en me revisionnant tout à la suite.
Scénario « Re:Creators »
C’était sincèrement une excellente surprise cet animé. Pas attendu, il aura malgré tout su séduire le public avec une histoire originale et très bien amenée. Nous sommes dans notre monde, à notre époque et, des créateurs (plus particulièrement des mangakas), voient leurs créations débarquer chez nous. Va s’en suivre une histoire prenante et pleine d’interrogations, notamment pour les créations. Pourquoi des gens s’amusent-ils à créer des univers où tout va mal ? Où des gens souffrent ? Pour notre simple plaisir. Faut-il leur en vouloir ? Faut-il retourner dans ces mondes difficiles à vivre ? Des questions justes et qui font particulièrement écho lorsque l’on est soit-même créateur. Le début prend le temps de poser les bases, et une vraie fin nous est donnée. Je vous recommande vivement de voir Re:Creators, d’autant plus si vous êtes vous aussi, un « Dieu ».
Réalisation « Houseki no Kuni (L’Ère des Cristaux) »
Déjà dis dans mon bilan saisonnier, mais j’ai été subjugué par le taff fourni par le studio Orange pour L’Ère des Cristaux. J’étais vraiment loin d’imaginer que l’on pouvait faire de la belle 3D, et encore moins de la -si- belle 3D. Le travail d’adaptation est plutôt dingue, car le matériau de base, à savoir le manga de Haruko Ichikawa, est une perle visuelle. La mise en scène y est très particulière et avoir réussis à retranscrire cela est déjà une prouesse en soit. On notera que malgré un travail du noir et du blanc au cœur de l’image du manga, le passage en couleur ne jure pas et permet même de mieux différencier les personnages, chose pas toujours aisée sur papier. Si vous avez aimé le manga, vous devriez fortement apprécier son adaptation et, si vous avez connu la série via l’animé, je vous recommande chaudement le manga publié chez Glénat dans l’Hexagone.
Graphisme « Kujira no Kora wa Sajou no Utau (Les Enfants de la Baleine) »
La bonne claque visuelle de l’année, c’est assurément Les Enfants de la Baleine, avec ces paysages somptueux et ses ambiances poétiques. Vous pouvez faire pause à n’importe quel moment, et vous aurez un magnifique tableau qui ne demandera qu’à être accroché à vos murs. Il s’agit là encore d’une adaptation d’un manga (de Abi Umeda) et l’un et l’autre sont d’une grande qualité.
Univers « Princess Principal »
On touche ici peut-être, ma plus grande surprise de l’année. Avec son titre qui m’a refroidi, pensant à un truc cul-cul, je m’y suis finalement intéressé après les recommandations incessantes d’Axel. Et je ne le regrette pas ! C’est d’ailleurs bien pour cela que je le nomme en tant que meilleur univers de l’année 2017. Dans Princess Principal, nous suivons de jeunes espionnes, dans un Londres divisé en deux par un mur, à la manière de Berlin il y a quelques décennies. On est dans une époque relativement similaire et nous allons être plongé dans les manigances qu’il y a dans l’ombre, via différentes affaires que résoudront nos héroïnes. L’univers est tout particulièrement bien travaillé, avec une atmosphère forte, qui marque dès le premier épisode.
Personnage féminin « Yagami Kō | New Game!! »
Elle est intelligente, belle, travailleuse et, dessine putain de bien ! Sans déconner, qu’est-ce que j’attends pour la mettre chez mes waifus ? Diantre, il faut que j’aille corriger cela. En tout cas, Kō Yagami est la plus adorable de la bande ! Voilà, je ne sais pas quoi rajouter d’autre. Je l’aime.
Personnage masculin « Araragi Koyomi | Owarimonogatari (Ge) »
Il aura donc fallu attendre la fin (lolmdr) des Monogatari pour que Koyomi fasse son entré dans l’un de mes classements. C’est l’un des personnages qui a le plus changé au fil des aventures, plus ouvert et plus sûr de lui. Il a surtout appris à se connaître lui-même et à assumer ses choix. Je trouve que l’on parle assez peu de lui et des personnages masculins de la série plus largement, alors que ces derniers sont tout aussi intéressants et ont des développements qui n’ont rien à envier aux femmes présentes dans la série.
Personnage asexué « Phosphophyllite | Houseki no Kuni (L’Ère des Cristaux) »
Une nouvelle catégorie rien que pour lui ! Phosphophyllite (Phos de son p’tit nom), est probablement le personnage le plus intéressant et le plus intriguant de la série. C’est surtout le personnage qui évolue et change le plus, au point de devenir méconnaissable à ce qu’il était au début, douze épisodes plus tard. Plein de questionnements le tourmente et il ouvrira le chemin de sa propre voie. Je suis vraiment comblé de voir un personnage autant évoluer en si peu de temps, cela manquait beaucoup dans le paysage, où l’on est habitué à s’attacher à des stéréotypes, qui le restent du début à la fin. Dans L’Ère des Cristaux, les personnages et plus particulièrement Phos, donc, bénéficient d’un soin très particulier, qui brise avec ce à quoi nous somme accoutumés.
Bande son « Re:Creators »
Oui, je sais. Normalement, je fais en sorte qu’un même animé ne soit pas cité deux fois. Mais comme j’hésitais avec la B.O. de Princess Principal, je n’étais pas très avancé. En tout cas, cette place n’est volée ! Je me voyais sincèrement mal mettre autre chose. Les pistes musicales se calent bien dans la série, en particulier aux moments des combats où ça envoie vraiment du lourd ! Indépendamment la B.O. s’écoute aussi très bien et est idéale pour se motiver de bon matin, avec ses rythmes très entraînants.
Générique intro « Aozora no Rhapsody | Kobayashi-san Shi no Maidragon »
Charmant, frais, entraînant, et plein de vie, le générique d’introduction de Kobayashi vous met du baume au cœur dès ses premières secondes ! Il retranscrit à merveille l’esprit de la série, colorée et quelque peu déjantée.
Générique outro « Pale Moon ga Yureteru | ACCA: 13-ku Kansatsu-ka »
Très beau, très doux, très épuré, ce générique est une vraie merveille. Sur le plan visuel c’est d’une grande beauté. On notera d’ailleurs un contraste très intéressant dans les génériques d’ACCA. Celui d’intro dispose d’une musique dynamique, mais est composé presque uniquement de plans fixes, alors que celui de clôture a une musique très calme, mais une image très énergique, via la danse de ce personnage. Par ailleurs, le premier est plutôt coloré tandis que l’autre est dans un camaïeux de gris. Il y a un véritable dialogue entre les deux génériques et la série. Cela fait plaisir de voir qu’ils ont été bien soignés, autant l’un que l’autre.
Canapé « Kono Subarashii Sekai ni Shukufuku wo! 2 »
Il m’étais impossible de mettre autre chose que KonoSuba 2 pour cette catégorie. Cette série est la définition même de ce qu’un un « anime canapé ». On s’installe oklm avec des potes et quelques bières (ou tout autre alcool), et c’est partie pour 25 minutes d’un moment fort agréable ! Le gif de cet article est en outre issu de cette licence, cela vous donne un bon aperçu du degré de folie qui y est présent. Sans déconner, si vous voulez juste oublier vos tracas quotidiens pour passer un bon moment, c’est le Graal.
Intimiste « Sakura Quest »
Une nouvelle catégorie rien que pour cette série ! Car elle le mérite. Je la trouve bien trop sous-estimée et cela est bien dommage. Nous suivons Yoshino Koharu, une tokyoïte qui débarque à la campagne pour un CDD d’un an dans l’office du tourisme de cette ville. Alors qu’elle avait fait le choix d’aller à la capitale, pour s’extraire de l’ennui qui l’accablait hors des grandes villes. Après un début un peu difficile, elle se fera finalement des amis et s’investira au mieux pour donner un nouveau souffle à cette ville de campagne. C’est très beau, aussi bien visuellement qu’au niveau du récit, par moment très touchant, qui traite divers problèmes de société avec brio.
Pas convaincu « One Room »
Pas grand chose à dire ici lol. Triste de mettre des gens si talentueux à animer, pour une histoire aussi affligeante. Cette catégorie, c’est un peu l’anime nul de l’année. Heureusement que les épisodes ne duraient guère plus de deux minutes.
Y’a de l’idée « Koi to Uso »
Une idée de départ intéressante, le Japon, pour faire face à la chute de la natalité, met en place une IA qui détermine qui va se marier avec qui dans le pays (et c’est la case prison si vous ne vous pliez pas au choix). Notre héros reçoit donc à sa majorité, un document officiel qui lui annonce avec qui il devra se marier, sauf qu’il est tombé amoureux d’une autre (qui elle aussi l’aime). On va donc suivre ses péripéties et les amours qui vont se former entre les divers protagonistes. C’est assez bien écrit et amène des interrogations intéressantes, il est juste dommage que le personnage principal soit aussi mou, j’ai vraiment envie de lui donner des claques toutes les 30 secondes.
Studio « 3Hz »
Un studio tout récent mais qui produit des animés d’une qualité incroyable ! Il était grand temps que je le mette en lumière, notamment cette année avec Princess Principal, mais n’oublions pas que c’est aussi le studio derrière Flip Flappers en 2016, qui était fascinant et c’est même lui qui va se charger prochainement de SAO;GGO cette année 2018. Un studio dont je vais suivre assidûment les futures sorties, car il promet vraiment une longue vie, avec des productions de qualités.
Manga / Light Novel
En cliquant ici, vous pouvez voir la liste des manga/LN que j’ai lu et qui ont eu au moins un tome publié en 2017 (en France). Ce sont les deux conditions pour être éligible aux prix ci-dessous.
Histoire « 3-gatsu no Lion (March comes in like a lion) »
Bon, je dois avouer que je suis très en retard dans mes lectures et cette série n’y fait malheureusement pas exception. Cependant, tout comme l’adaptation animée, le manga est tout bonnement excellent ! C’est publié chez nous par Kana et je vous invite à vous procurer la série au plus vite, assurément l’une des meilleures de ces dernières années.
Personnage « Rudolf Turkey | Rudolf Turkey »
Personnage éponyme, Rudolf Turkey nous plonge dans une ambiance bien particulière, nous fais suivre un héros plein au as dans les années 1950, hautain et arrogant, frivole et boxeur, c’est aussi l’adjoint au maire de sa ville. Avec ses ennemis aussi nombreux que les billets qu’il possède, vous n’allez pas vous ennuyer avec cet anti-héro. Dans notre pays, c’est Komikku qui se charge de le publier.
Visuel « Overlord »
Bien que le manga ai été publié lui aussi cette année, je vais ici parler du LN et de ses magnifiques planches de So-bin, du génie à l’état pur. Il doit être l’artiste contemporain que j’admire le plus. Sa façon de peindre donne une dynamique à ses créations et sa gestion des couleurs est juste dingue ! C’est chez Ofelbe pour le LN (et Ototo pour le manga). Si vous n’êtes pas convaincu, jetez un œil au Tumblr de cet artiste.
Univers « Dead Dead Demon’s Dededede Destruction »
L’univers de DDDDD est très particulier. Outre ce vaisseau spatial apparu au-dessus du Japon, ce sont les personnages et leurs visions du monde ainsi que de la société, qui donne cette touche si particulière et quelque peu « malaisante » au récit. Une petite perle vous pourrez découvrir chez Kana à nouveau.
Maison d’édition « Ofelbe »
Je tenais à la mettre en avant, car cette petite maison d’édition est en train de réussir son paris de nous publier des LN intéressants dans l’Hexagone. Certes, le nombre de titres est encore limité, mais l’initiative mérite d’être louée, d’autant plus que le travail est qualitatif, il y a un effort sur les traductions, ainsi qu’à nous livrer des produits complets (texte + couvertures + illustrations), ce qui n’est pas forcément évident vu comment les droits sont gérés pour cela. En tout cas, je souhaite une longue vie à Ofelbe et espère que d’autres essaieront l’aventure.
Jeu vidéo
En cliquant ici, vous pouvez voir la liste des jeu vidéos auxquels j’ai joué et qui soit, ont été en cours d’exploitation en 2017 (pour les MMO), ou, don le jeu est sorti cette même année. Ce sont là les conditions pour être éligible aux prix ci-dessous.
Histoire « -/- »
Et ouais, je ne met rien ici. Faut dire que j’ai pas franchement joué à grand chose, du coup les choix très limités m’ont contraint à ne rien élire pour la meilleure histoire de JV de l’année.
Personnage « Gosetsu Everfall | Final Fantasy XIV »
Avec la sortie de l’extension Stormblood, ce personnage est pas mal mis en avant et je dois vous avouer que plus l’histoire avance, plus je l’affectionne. Un personnage fort et fragile, très complexe de part la vie qu’il a mené et mène aujourd’hui. J’aurais bien mis une de mes waifus Y’Shtola ou Cirina mais bon, un homme de temps en temps ça ne fait pas de mal ! Surtout qu’avec des pélos comme Alphinaud, on est pas gâtés, donc lorsqu’il y en a un bien cool, autant en parler.
Visuel « Wakfu »
Il ne fait pourtant pas dans la retranscription ultra réaliste, mais je ne peux m’empêcher d’apprécier le visuel de ce jeu. Ce monde à base de « cubes », très coloré et fourmillant malgré tout de détails est un vrai plaisir à parcourir. Dommage qu’il y est tant de défauts sur ce MMO, faisant que je n’y joue guère plus ces temps-ci.
Univers « The Elder Scrolls Online »
Le monde de TESO est tellement riche que s’en est presque surréel. Entre l’histoire principale, les histoires secondaires, les secrets, les divers livres et autres parchemins disséminés de toute part, il nous faudrait presque une vie pour tout apprendre. Notons qu’en plus, l’intégralité des dialogues sont doublés en français (et de bonne facture), on s’immerge volontier dedans !
Bande son « Black Desert Online »
On parle bien trop souvent de BDO pour ses visuels (à raison hein, c’est vraiment splendide), mais bien trop peu de sa B.O. qui est pourtant exceptionnelle. Les thèmes musicaux retranscrive à l’audio à merveille les ambiances qui se dégagent de chacune des zones du jeu. Au delà de ça, elles ne lassent pas, c’est d’ailleurs (avec FFXIV), le seul MMO sur lequel je laisse les musiques du jeu. Si vous avez l’occasion de vous procurer cette B.O., n’hésitez pas, même en dehors du jeu elle saura se faire apprécier.
Il a volé ma vie social « The Legend of Zelda : Breath of the Wild »
Alors, bien que je n’y ai joué qu’un weel-end, j’y ai joué -littéralement- TOUT le week-end. J’étais chez Axel sur sa Switch et je l’ai squattée du vendredi soir au dimanche soir, quasi non-stop, à peine pour dormir. J’ai pratiquement parlé à personne tellement j’étais absorbé dedans. Une vraie drogue addictive ce jeu, attention !
Et voilà, ceci conclu ma vie d’otak pour 2017. Elle fut pas si mal chargée en fin de compte, j’espère que 2018 me réservera d’aussi belles surprises ! Et vous qu’avez-vous particulièrement bien aimés l’an passé ?
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