Une nuit

Tout commence au crépuscule,
Lorsque les lunes apparaissent,
C’est alors que mon âme se révèle,
Jusqu’alors dans la paresse,
Elle n’a plus rien de minuscule,
À ce moment, mon cœur disparaît,
Sauvage mais délicate haine,
Annihile tout pendant la nuit,
C’est une soif qui me nuit,
Je garde en moi toute cette peine,
Puis, à l’aurore, l’autre réapparaît.

Larmes

Le pourpre coule sur sa joue,
Pendant que le désespoir,
S’empare,
De ses yeux doux.
Si la vie fait souffrir,
La mort vient-elle guérir ?
Les encens se fourvoient.
Ce n’est point le sommeil infini,
Je garde foi,
De revoir mon amie,
Au-delà de l’horizon,
J’écrirai notre histoire,
Graverai mon ardeur,
En serrant contre mon corps ta chaleur,
Alors attends-moi, je viens te voir,
Car cela est ma raison.