Tu étais le phare qui guidait mes actions,
Tu étais le parangon sur qui je me calquais.
Il y avait encore tant de choses que tu aurais pu m’apprendre,
De tes mains tu savais tout faire,
Avec ta tête tu trouvais toutes les solutions.
Ta gentillesse et ton amour étaient des graines,
Que tu semais dans le cœur de tes proches.
Quiconque passait un peu de temps avec toi finissait par t’apprécier,
Car tu donnais de la bonté sans compter.
Trois jours après, je peine encore à y croire,
Je ne pourrais plus sentir ta chaleur réconfortante,
Ni tes mots m’encourageant.
J’ai beau avoir senti ton dernier souffle,
Et te voir désormais allongé devant moi,
L’idée que je ne puisse plus te prendre dans mes bras,
Encore aujourd’hui je ne puis l’admettre.
La vie était longue devant nous,
Dans cinq ans je t’aurais présenté ma femme,
Dans dix ans je t’aurais présenté mes enfants,
Tu leur aurais appris tes mauvaises blagues et transmis ta sagesse.
Toi que je n’avais jamais vu malade,
Qui ne t’étais jamais apitoyé,
Te voir ainsi harassé cette dernière année m’a déchiré.
Nous t’avons vu combattre, avec toute l’abnégation,
Toute l’ardeur et tout le courage qui étaient tiens.
Il y aurait encore tant de choses à dire,
Mais mon esprit reste embrumé.
Tu as beaucoup donné et mérites bien de te reposer.
Je te le redis encore une fois ;
Papa, je t’aime.
Je t’aime, pleinement, profondément, sincèrement, de tout mon cœur, de tout mon être.
Sois certain qu’avec Maman, Charlyne, Jordan et Aurélien,
Nous suivrons et transmettrons ton modèle, ton idéal de vie.
Tu resteras à jamais avec nous,
Ancré au plus profond de notre âme.
Merci, d’avoir été mon père.
Merci pour tout. Je t’aime. Bisous.