Tout commence au crépuscule,
Lorsque les lunes apparaissent,
C’est alors que mon âme se révèle,
Jusqu’alors dans la paresse,
Elle n’a plus rien de minuscule,
À ce moment, mon cœur disparaît,
Sauvage mais délicate haine,
Annihile tout pendant la nuit,
C’est une soif qui me nuit,
Je garde en moi toute cette peine,
Puis, à l’aurore, l’autre réapparaît.